neurosciences | Eidos64 https://eidos64.fr Le forum des pratiques numériques pour l'éducation Tue, 16 Nov 2021 16:51:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.4 Neurosciences à l’école : quelques ouvrages et ressources avant Eidos https://eidos64.fr/2017/01/17/neurosciences-a-lecole-quelques-ouvrages-et-ressources-avant-eidos/ Tue, 17 Jan 2017 06:40:36 +0000 http://eidos64.fr/?p=1887 Dans un précédent billet, nous vous avons présenté les ouvrages qui seront en vente sur le stand Canopé lors de la matinée d’Eidos. Il s’agit d’une sélection d’ouvrages écrits par nos conférenciers ou de publications du réseau Canopé.

Dans ce nouveau billet, nous souhaitons partager avec vous quelques-unes des lectures que nous avons réalisées pour préparer le programme de la journée. Cette nouvelle sélection ne prétend nullement être exhaustive et elle ne reprend pas les titres des conférenciers qui ont déjà été présentés. Enfin, elle se concentre sur les neurosciences en éducation mais comporte aussi quelques pistes plus orientées sociologie, psycho-pédagogie ou psychologie cognitive. Effet de mode oblige, dans les librairies on trouve actuellement beaucoup de titres se recommandant des neurosciences en éducation, nous ne signalons ici que les titres de qualité ; certains autres nous ont consternés…

Vous trouverez aussi à la fin de ce billet quelques autres ressources : podcasts ou conférences en ligne que vous pouvez écouter en venant à Eidos…

Sur le projet Neurosup : Eric Gaspar. Explose ton score au collège. Le cerveau et ses astuce… Réussir c’est facile. Belin, 2015

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Un titre un peu racoleur pour un cahier d’exercices intéressant qui reprend les idées développées par Eric Gaspard quand il présente le projet Neurosup (voir par exemple la conférence signalée plus bas dans les autres ressources). Comme lors des formations qu’il a animées dans les Pyrénées-Atlantiques, il explique comment mieux contrôler son attention, regrouper les informations, mieux mémoriser, gérer son stress, décontextualiser les apprentissages… A lire avant ou après l’atelier C17 sur le projet Neurosup.

 

 

Deux ouvrages d’Elena Pasquinelli :

pasquinelli1Les écrans, le cerveau… et l’enfant. Le Pommier, 2013

Ouvrage réalisé collectivement avec l’association La main à la Pâte pour faire prendre conscience à l’élève à quel point son cerveau est sollicité lorsqu’il est devant un écran. Les fonctions cognitives (perception, attention, mémoire, émotion et cognition sociale – le « vivre-ensemble »), sont abordées dans différents modules en relation avec la vie quotidienne et le monde numérique. Ce guide s’adresse plus particulièrement aux enseignants des cycle 2 et 3. Au fil des activités, les élèvent découvriront que le cerveau est passionnant à étudier et qu’il leur revient d’en prendre soin et de l’enrichir. Un ouvrage qui peut faire écho à l’atelier A01 « Les savanturiers du cerveau ».

 

pasquinelli2Mon cerveau, ce héros. Mythes et réalités. Le Pommier, 2015

Elena Pasquinelli revient sur le succès des neurosciences et leurs apports mais alerte aussi sur les dérives possibles, notamment celles liées à la médiatisation approximative des résultats de la recherche. C’est ainsi que naissent les fausses croyances, ou neuromythes, sur le fonctionnement du cerveau. L’auteur en reprend certains sur la mémoire, l’attention… dont elle détaille la genèse et les dérives. Elle critique aussi d’un point de vue scientifique des conceptions fréquemment mises en avant dans le monde enseignant telles que les intelligences multiples ou les profils d’apprentissage.

 

Deux ouvrages de Pascale Toscani : Les neurosciences au cœur de la classe. Chronique sociale, 2013

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Les neurosciences sont à la mode. Comme tout phénomène de mode, il présente des avantages et des inconvénients. Comprendre comment son cerveau fonctionne fait partie de ce que Pascale Toscani propose d’appeler une « hygiène de vie cognitive ». Dans notre époque spectaculaire en termes d’évolution technologique et numérique, les connaissances les plus variées sont à la portée d’un clic. Dans ce contexte, les adultes devraient cesser de regretter des élèves du temps passé, idéalisés, et se rendre compte que les élèves actuels aiment apprendre. L’auteur nous invite à vivre avec eux l’expérience de modifier nos habitudes professionnelles et nos représentations en transférant ce que les neurosciences nous apportent dans la pratique d’enseignement. Le livret d’exercices de l’élève est à rapprocher de celui d’Eric Gaspard.

 

Ciblés sur l’attention : Jean-Philippe Lachaux. Le cerveau Funambule. Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences. Odile Jacob, 2015

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Les travaux de Jean-Philippe Lachaux l’amènent à se centrer sur l’attention. Il rappelle tout d’abord que notre attention se porte en permanence sur quelque chose même si ce n’est pas toujours l’objet que l’on (ou que l’enseignant) voudrait. De plus, parfois on ne sait pas sur quoi porter notre attention ou bien le cerveau est habitué à repérer certains éléments et à pas en traiter d’autres, ce qui dans des situations nouvelles peut être inadéquat. On peut apprendre à mieux piloter son attention, même dans un environnement numérique. C’est ce que JP Lachaux détaille dans cet ouvrage. Le cahier d’exercices : Les petites bulles de l’attention. Se concentrer dans un monde de distractions décline ces idées à destination des jeunes enfants.

Yves Citton. Pour une écologie de l’attention.  Seuil, 2014

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Lui aussi consacré à l’attention, cet ouvrage ne s’appuie pas sur les neurosciences mais apporte un éclairage plus sociologique. Il fait suite à L’économie de l’attention. Nouvel horizon capitalisme. Citton y expliquait qu’avec la société numérique, ce n’est plus l’offre d’informations qui est précieuse mais celle de l’attention. Dans ce dernier ouvrage il montre que l’attention est dépendante d’un écosystème, par exemple le système de recommandations ou les échos que nos « amis » donnent d’une information dans nos réseaux sociaux. Dans ce contexte, la jeunesse n’est pas condamnée à un déficit attentionnel permanent, comme le prédisent les personnes chagrines mais ils peuvent apprendre à diriger leur attention et se rendent plus attentifs les uns aux autres.

Un ouvrage de référence de Jean-Pierre Famose, Éric Margnes : Apprendre à apprendre. La compétence clé pour s’affirmer et réussir à l’école. De Bock, 2016

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Pour un panorama complet des composantes de l’apprendre à apprendre : motivation intrinsèque et extrinsèque, auto-régulation des apprentissages, demande d’aide et recherche d’information… Il intéresse aussi bien les apprenants, leurs parents que les enseignants de toutes les disciplines scolaires. Ce livre qui permet de (dé)couvrir les concepts-clé liés aux processus d’apprentissage est le fruit de la collaboration de deux enseignants-chercheur de l’UPPA.

 

 

Pour une ouverture internationale : Peter C. Brown, Henry L. Roediger, Mark A. McDaniel. Mets-toi ça dans la tête ! Les stratégies d’apprentissage à la lumière des sciences cognitives. Makus Haller, 2016

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Les trois chercheurs américains dénoncent eux aussi l’inadéquation de certaines stratégies d’apprentissage ou méthodes pédagogiques qui reposent davantage sur des idées approximatives, des slogans à la mode ou des intentions douteuses que sur les résultats tangibles de travaux en sciences cognitives. Ils font le point sur l’essentiel de ces travaux et proposent un éclairage outre-atlantique invitant une nouvelle fois à se méfier des neuromythes. Mais ils apportent aussi des réponses concrètes aux préoccupations des enseignants.

 

 

D’autres ressources ausio ou vidéo :

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1,2,3 Lisez! https://eidos64.fr/2017/01/14/123-lisez/ Sat, 14 Jan 2017 08:00:46 +0000 http://eidos64.fr/?p=1818 Retrouvez cette sélection d’ouvrage sur le stand librairie d’EIDOS

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Un état des lieux quasi exhaustif sur les apports des neurosciences pour l’éducation, en lien notamment avec les troubles de l’apprentissage. Le seul ouvrage collectif francophone qui fait le point sur les liens qui unissent pédagogie et cerveau.

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Des fiches pratiques qui vont aider les enfants à comprendre pourquoi et comment ils doivent apprendre telle notion du programme scolaire, mais aussi repérer les différentes manières d’y parvenir et, grâce à de courts tests, celle qui leur correspond le plus. Cet ouvrage aide  à mieux apprendre et à mieux s’organiser,  favoriser l’ autonomie, et le désir d’apprendre.

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Comment apprend-on ? Quelle est la place de la mémoire, de la motivation, du désir ou de l’émotion ? Que sait-on des capacités étonnantes du cerveau ? Pourquoi certains enfants ou adultes ont-ils tant de difficultés à apprendre ? Dans ce livre, l’auteur, lui-même ancien cancre, suggère une approche radicalement nouvelle de l’apprentissage. Il montre qu’apprendre est un processus complexe, souvent conflictuel, qui suppose de bousculer les conceptions ancrées dans nos têtes. S’appuyant sur sa longue expérience d’enseignant, André Giordan avance des propositions pratiques pour mieux apprendre et propose une redéfinition du rôle et de la place de l’école. Dans une société en pleine mutation, contrainte d’innover en permanence, il est vital, plaide-t-il, de développer une  » culture du questionnement « .

 

 

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Si les serious games font l’objet de nombreuses expériences de terrain dans l’enseignement primaire et secondaire, ils restent suspects aux yeux d’une partie de la communauté éducative. Que penser de leur potentiel éducatif ? Qu’en dit la recherche ? Quels jeux choisir et comment les utiliser en classe pour favoriser l’apprentissage ? Cet ouvrage répond à ces questions de manière claire et synthétique. Il adopte un point de vue nuancé sur les serious games et donne des pistes concrètes pour en faire un usage pertinent en classe.

 

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Le nouveau socle commun intègre désormais dans son domaine 2 les « outils et méthodes pour apprendre ». Cet ajout explicite recueille plus de 83% d’avis positifs chez les 160 000 enseignants ayant répondu à la consultation nationale du Ministère. Car chacun sait qu’ « apprendre à apprendre » est une des clés de la réussite scolaire. Cet ouvrage propose de multiples pistes pour que les élèves puissent s’approprier les compétences méthodologiques nécessaires, à travers les disciplines, dans chaque matière.

 

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Les neurosciences provoquent des polémiques. Pour certains, elles représentent une menace pour une vision humaniste de la pédagogie. Pour d’autres, elles produisent des résultats évaluables qui feraient office de preuves. Est-on condamné à cette logique binaire ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le thème d’Eidos64 2017 : pourquoi rendre l’élève hacker de son apprentissage ? https://eidos64.fr/2016/12/16/le-theme-deidos64-2017-pourquoi-rendre-leleve-hacker-de-son-apprentissage/ Fri, 16 Dec 2016 10:02:20 +0000 http://eidos64.fr/?p=1675 Le texte classique sur la culture des hackers d’internet (comme ceux du Chevalier de Méré sont ceux sur l’Honnête homme du XVIIe siècle) est l’article d’Eric Raymond intitulé « How to become a hacker » (traduction française de Thomas Gil).

En guise de préambule, empruntons-lui un des ses avertissements, pour lever d’emblée toute ambiguïté :

Un autre groupe de personnes s’auto-proclament bruyamment des hackers, mais ils n’en sont pas. Ces personnes (principalement des adolescents de sexe masculin) trouvent amusant de s’introduire illégalement dans des ordinateurs ou de pirater le système téléphonique. Les vrais hackers appellent ces personnes des ‘crackers’ et ne veulent pas avoir affaire avec eux. Les vrais hackers pensent généralement que les crackers sont paresseux, irresponsables et pas très brillants. Ils font remarquer que compromettre la sécurité d’un système ne fait pas plus de vous un hacker que démarrer une voiture avec les fils électrique ne fait de vous un ingénieur automobile. Malheureusement, beaucoup de journalistes et d’auteurs ont été dupés et utilisent le mot ‘hacker’ pour désigner les crackers ; cela irrite les vrais hackers au plus haut point.
Voilà la différence de base : les hackers construisent des choses, les crackers les détruisent.
(Eric S. Raymond, « How to become a hacker », trad. BL)

Que ce point soit bien clair ! Quand nous proposons de faire de l’élève un hacker de son propre apprentissage, nous ne lui proposons pas (faut-il vraiment le préciser ?) de commettre des actes illégaux ou de se comporter comme un Mr Robot qui s’attacherait à détruire le système éducatif. Les hackers ne sont définitivement pas, malgré un usage désormais trop courant de ce mot, des pirates ou des activistes clandestins.

De quoi est-il question alors ? Continuons à citer Eric Raymond :

Il y a une communauté, une culture partagée, de programmeurs experts et de mages des réseaux dont l’histoire remonte à travers les décennies aux premiers mini-ordinateurs à temps partagé et aux plus anciennes expériences d’ARPAnet. Les membres de cette culture ont créé le terme de ‘hacker’. Les hackers ont construit Internet. Les hackers ont fait du système Unix ce qu’il est aujourd’hui. Les hackers font fonctionner le World Wide Web. […]

L’état d’esprit du hacker ne se limite pas à cette culture du hacker logiciel. Certaines personnes appliquent l’attitude du hacker à d’autres choses, comme l’électronique ou la musique – en fait, on peut en trouver dans les plus hauts niveaux de n’importe quelle science ou de n’importe quel art. Les hackers logiciels reconnaissent ces esprits familiers et peuvent les appeler des ‘hackers’ également – et certains prétendent même que la nature du hacker est en réalité indépendante du médium sur lequel il travaille.

(Eric Raymond, ibid.)

L’idée d’Eidos cette année est donc que les élèves développent une connaissance intime des processus par lesquels ils apprennent. Intime au sens d’approfondie, mais aussi au sens de vécue, personnelle, de première main. Que grâce à cette connaissance, ils puissent eux-mêmes bricoler, bidouiller leurs méthodes de travail pour les adapter à leurs propres idiosyncrasies.

Le psychologue John Flavell propose en 1976 de définir la métacognition comme « la connaissance que l’on a de ses propres processus cognitifs ». En d’autres termes, il s’agit d’envisager comment on apprend à apprendre. Cette affaire est centrale à l’école mais elle n’est pas toujours traitée de façon explicite avec les élèves.

Pourtant dans les années 90 on misait déjà sur l’éducabilité cognitive. Des outils florissaient pour aider à mieux penser, parmi eux les Ateliers de Raisonnement logique (ARL) inspirés par les travaux de Piaget ou le Programme d’Enrichissement Instrumental (PEI), créé par Feuerstein et qui visait à amener l’élève à développer lui-même son potentiel d’apprentissage.

Aujourd’hui, avec les progrès de l’imagerie médicale, on évoque la plasticité cérébrale et on assiste à une nouvelle éclosion de dispositifs et d’ouvrages pour aider les jeunes à comprendre comment mieux apprendre grâce aux progrès des neurosciences. De nouveau la métacognition est au centre d’enjeux pédagogiques… et commerciaux.

Mais si l’éducabilité cognitive et la plasticité cérébrale ne sauraient recouvrir la même réalité, elles ouvrent la même perspective optimiste d’évolution possible, de progrès à tout âge. Être en mesure de savoir apprendre tout au long de la vie, à l’école mais aussi en dehors de l’école, n’est-ce pas un formidable enjeu pour l’élève du XXIe siècle ?

Ainsi, la journée Eidos du 25 janvier proposera d’abord un tour d’horizon des avancées de la recherche en neurosciences dans ce qu’elles peuvent apporter à l’éducation. Eric Tardif, professeur à la Haute école pédagogique Vaud (Lausanne, Suisse), en profitera pour évoquer quelques croyances erronées sur le fonctionnement cérébral (ou neuromythes) souvent présentes chez les enseignants et les étudiants qui se destinent à l’enseignement. Il abordera en outre des études en psychologie cognitive, notamment en ce qui concerne les processus de la mémoire, qui pourraient apporter des pistes intéressantes pour l’école.

André Giordan, pour sa part, posera d’une façon générale la questions de ce qu’apprendre veut dire, à l’heure du numérique, quels sont les outils qui facilitent l’apprendre, ce que devient le métier d’élève et ce que les enseignants peuvent faire (ou ne pas faire) pour accompagner leurs élèves dans leurs apprentissages.

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Les conférences de la matinée d’Eidos 2017 https://eidos64.fr/2016/12/14/les-conferences-de-la-matinee-deidos-2017/ Wed, 14 Dec 2016 14:47:20 +0000 http://eidos64.fr/?p=1658 La matinée du 25 janvier s’articulera autour de deux conférences.

Neurosciences et éducation : un éclairage nouveau sur les fondamentaux de la pédagogie

La première, par Eric Tardif, sera intitulée : « Neurosciences et éducation : un éclairage nouveau sur les fondamentaux de la pédagogie »

51ynxwun2plLes neurosciences cognitives et les sciences de l’éducation partagent de nombreux intérêts communs. L’idée d’une collaboration entre ces deux disciplines est séduisante : est-ce que les avancées récentes de la recherche sur le fonctionnement du cerveau pourraient nous aider à mieux comprendre comment nous apprenons et ainsi avoir des applications en classe ?

Eric Tardif proposera un bref tour d’horizon de ces liens entre neurosciences et sciences de l’éducation.
Il en profitera pour évoquer quelques croyances erronées sur le fonctionnement cérébral (ou neuromythes) souvent présentes chez les enseignants et les étudiants qui se destinent l’enseignement.

Il abordera en outre des études en psychologie cognitive, notamment en ce qui concerne les processus de la mémoire, qui pourraient apporter des pistes intéressantes pour l’école.

 

Eric Tardif a effectué des études en psychologie à l’Université Laval (Québec), puis un Master et un Doctorat en neuropsychologie expérimentale à l’Université de Montréal. Sa thèse porte sur les propriétés visuelles des neurones corticaux. Il a effectué des études post-doctorales à l’Université de Lausanne en neuroanatomie humaine et en électrophysiologie, principalement sur le fonctionnement du système auditif. Il est actuellement Professeur à la Haute école pédagogique Vaud (Lausanne, Suisse). Il s’intéresse notamment aux liens entre les neurosciences cognitives et les sciences de l’éducation et a coordonné l’ouvrage Neurosciences et cognition. Perspectives pour les sciences de l’éducation.

 

A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre ?

La seconde, présentée par André Giordan, s’efforcera de répondre à la question « A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre ? »

ag-identiteOn pense parfois qu’avec le numérique, il n’est plus nécessaire d’apprendre, puisque tout le savoir est en permanence à disposition, à portée de clic. Pourtant, on voit bien vite que le numérique utilise de nouveaux codes de nouveaux objets de savoir qu’il n’est pas si évident de s’approprier.

Mais que veut dire apprendre ? Quels sont les outils qui facilitent l’apprendre ?
Que devient le métier d’élève ? Et en tant qu’enseignant que puis-je faire –et surtout ne pas faire- pour l’accompagner ?
Telles sont quelques-unes des questions abordées lors de cette présentation.

 

 

 

Instituteur, professeur de collège, de lycée et curieux de nature, André Giordan a toujours été intrigué par les potentialités du savoir et les possibilités diverses de se l’approprier. Professeur à l’université de Genève, il a créé le Laboratoire de Didactique et Epistémologie des sciences (1980). Les recherches vont porter sur l’apprendre et l’apprendre à apprendre.Parallèlement, il suscite ou participe à des pratiques innovantes dans diverses écoles, collèges, lycées ou en formation continue, en Suisse, en France, en Italie, au Luxembourg, au Québec, au Brésil et en Chine.

 

La matinée sera clôturée par Catherine Becchetti Bizot, Inspectrice générale de l’éducation nationale, chargée de mission numérique et pédagogie, grand témoin de la matinée.

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Eidos 2017, l’élève hacker de son apprentissage : le flyer ! https://eidos64.fr/2016/09/02/eidos-2017-leleve-hacker-de-son-apprentissage-le-flyer/ Fri, 02 Sep 2016 13:58:06 +0000 http://eidos64.fr/?p=1580 Le flyer pour la prochaine journée Eidos64, qui se tiendra le 25 janvier 2017 à Lons puis au collège de Lescar. Vous pouvez le télécharger ici et si vous souhaitez avoir des exemplaires papier à distribuer dans votre établissement, contactez-nous en utilisant le formulaire de contact du site.

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L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones, mercredi 25 janvier 2017, Lescar (64) https://eidos64.fr/2016/07/08/leleve-hacker-de-son-apprentissage-savoir-connecter-ses-neurones-mercredi-25-janvier-2017-lescar-64/ Fri, 08 Jul 2016 18:18:29 +0000 http://eidos64.fr/?p=1557 La journée Eidos64 2017 aura lieu au collège Simin Palay de Lescar et aura pour thème : « L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones ».

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