L’organisation en plan de travail à la manière de Freinet, en ceintures comme Oury, méritent un dépoussiérage à la sauce 2.0 car ces méthodes ont beaucoup à nous apprendre tant leurs problématiques sont encore d’actualité.

Rendre l’élève acteur de ses apprentissages, le rendre responsable, favoriser les interactions entre pairs et la coopération grâce, notamment, aux outils numériques voilà les vocations de ces ceintures de ceintures de compétences 2.0.

Dans l’atelier C8 à 16h10, avec François Lamoureux, vous verrez en quoi la notion de temps sur un parcours d’élève est modulable, ainsi que les espaces physiques ou virtuels sur lesquels il pourra s’appuyer pour prendre la main sur ses apprentissages.

–          Monsieur Pierre LACUEILLE, Doyen IA-IPR – Rectorat de Bordeaux, autour de l’influence de l’organisation des locaux scolaires sur les pratiques pédagogiques,

–          Monsieur Jérôme ESTEREZ, chef du pôle aménagement numérique du territoire au Conseil général, sur la stratégie départementale dans le développement du numérique sur le territoire (quelles solutions pour la connexion internet…),

–          Monsieur François BOCQUET, NumeriLab, Direction du Numérique pour l’Education, sur la question du numérique sans internet,

–          Monsieur Arthur FINZI, Maire de SAINT-CASTIN et Vice-Président de l’Association des Maires des P.-A. « Investir en numérique, quel partenariat entre la commune et l’Education nationale : l’expérience de Saint-Castin ».

Cet atelier sera l’occasion d’un temps d’échange entre les participants.

Pour en savoir plus.

« La grande concertation sur les enjeux du numérique à l’Ecole qui vient de s’ouvrir arrive à un moment très particulier de l’histoire nationale. Charlie est dans toutes les têtes… et un autre débat est lancé ; d’ailleurs sur le site ministériel, le titre principal est « Grande mobilisation pour les valeurs de la République ». Le Premier Ministre vient de parler d’un « apartheid territorial, social, ethnique » en formulant ses vœux à la presse. Les débats se succèdent dans les mass-medias sur l’école, celle-ci apparaissant à bien des égards comme la solution à ce problème national dès lors qu’elle sera revenue « à la hauteur » pour reprendre l’expression de la Ministre de l’éducation nationale. Et pour cela, il faut évidemment réaliser cette « grande mobilisation nationale », la réaliser et la faire durer, c’est-à-dire faire vivre les valeurs de la République.

Alors dans ce contexte, quel rôle peut avoir cette concertation nationale sur le numérique ? Le pire serait qu’elle ne concerne que les aficionados (dont je reconnais faire partie). Le meilleur serait, de mon point de vue qu’elle s’insère dans le débat majeur : celui des valeurs. Le numérique n’est plus une question d’équipement : la « fracture numérique » n’est pas là, on le sait depuis longtemps. Le numérique, ce n’est pas non plus une question de savoir s’il faut ajouter une discipline « informatique » à la longue liste des disciplines scolaires : ce sujet est tranché, nous semble-t-il. Le numérique, c’est d’abord une question de culture, en un double sens : d’une part la capacité à comprendre le monde, d’autre part la capacité à tisser du lien (le savoir-relation disent Mabilon-Bonfils et Durpaire F.).

Sur la capacité à décoder le monde, les évènements tragiques qui viennent d’avoir lieu en France et tous ceux qui ont suivi dans le monde, sans oublier ceux qui ont précédé (je pense au Nigéria par exemple) mettent en évidence que nos élèves de l’école au lycée sont sous-informés, mal informés. Que sait-on de leurs démarches de prise d’information ? Certes, il y a quelques universitaires qui se sont attelés à ce sujet. Mais il faudrait que notre Ecole soit davantage à l’écoute des élèves. Chaque professeur devrait d’abord être un palpeur… et être immédiatement prêt à intervenir. Pas seul. Jamais seul. C’est trop dur. Il faut la force de l’Institution… Remarquons que ce terme est trop souvent employé de manière négative alors qu’il faut pourtant « instituer » les élèves en citoyens, c’est-à-dire les « créer », les « fonder »… Quel autre nom pourrait-on donner ? Et le numérique est désormais au cœur de la vie de l’élève. Certains nient les attentats, évoquent des théories du complot… Les mass-médias nous rapportent les « preuves » que les élèves fournissent. Les professeurs ont la culture générale pour répondre, quelle que soit leur discipline mais bon nombre d’entre eux manquent de cette proximité avec les « sources » de ces jeunes. Oui, il y a ici une fracture. Donc, cette concertation sur le numérique devrait conduire à un vaste plan de formation de tous les professeurs, ou à tout le moins d’un noyau susceptible d’apporter un traitement correct de la question de nos valeurs et du numérique. Par exemple, qu’est-ce qui ou qui fait autorité sur internet ?

Sur le second point, l’école devrait être très vigilante sur les réseaux auxquels les élèves sont « affiliés ». Il faut connaître ces réseaux, en donner une typologie, réfléchir au rôle que chacun y joue… là aussi comprendre les enjeux… Evidemment, il ne s’agit pas de poser une relation entre les réseaux sociaux et les réseaux du terrorisme. Mais il faut expliquer aux élèves que les adultes informés choisissent les réseaux auxquels ils appartiennent en toute connaissance de cause (enfin , on l’espère). Les mots ont un sens… ou plusieurs. Pensons au mot « ami » utilisé sur Facebook (sujet très bien étudié par Milad Douéihi).

En conclusion de cette contribution trop longue certainement, je résume en souhaitant que ce débat sur le numérique soit inclus dans le débat sur les valeurs, et non à part et qu’il conduise à une mobilisation pour une formation de tous au numérique, que l’on comprenne enfin combien notre société est révolutionnée par le numérique. »

Jean-Louis Durpaire

Chacun est invité à contribuer sur le site de la Concertation nationale sur le numérique ouverte jusqu’au 9 mars et à participer à la table ronde de concertation académique prévue à 17h, au collège Marguerite de Navarre de Pau.

C’est une bande annonce de livre permettant la promotion de l’ouvrage auprès du public, à l’image des bandes annonces de film. Assez largement utilisé aux Etats-Unis, ce système ne connaît pas encore un grand succès en France.

Un booktrailer en classe

Utilisés dans le cadre de défis ou prix littéraires comme le défi Babélio ou le prix des Incorruptibles, les booktrailers sont des outils de promotion de la lecture. Ils permettent de travailler la maîtrise de la langue, des compétences info-documentaires ainsi que des compétences du B2I. Pour réaliser ces productions, on utilise des outils en ligne comme powtoon, moovly, widéo, prezi… Mais ces outils de présentation peuvent également être utilisés dans d’autres contextes : présentation d’une oeuvre en Histoire des arts ou d’un album, support pour un exposé, présentation d’un métier dans le cadre de l’éducation à l’orientation, compte-rendu d’expérience en sciences expérimentales, etc.

Venez découvrir la possibilité pédagogique des booktrailers à 14h lors de l’atelier A9 animé par Cécile Monchaussé (Documentaliste – Canopé 64) et Christian David (CPD arts visuels – DSDEN 64).

Photo : Spider web with water dews on it in sunrise (domaine public)

En s’appuyant sur la généralisation de l’usage des réseaux sociaux, ses objectifs sont de :

• Favoriser la conversation et la relation entre pairs autour de sujets d’intérêt professionnel
• Fédérer des groupes de travail et des initiatives d’enseignants
• Donner accès à des ressources de qualité et promouvoir les nouvelles méthodes de travail en réseau
• Stimuler la création, la co-création, l’usage et l’échange des ressources.

Venez découvrir ce nouveau réseau social lors de
l’atelier A8 : Viaéduc : quelle(s) place(s) pour un réseau professionnel d’enseignants?
animé par Bruno Devauchelle (enseignant chercheur – Université de Poitiers) et Karl Surault (Chargé de projets numériques – Canopé 33)

Découvrez, dès maintenant, les Petits ateliers de musique (86 ateliers autour de l’écoute, la découverte des paramètres du son, le jeu dirigé, la pratique rythmique, l’improvisation et la création) et les petits ateliers de Théâtre..
Des centaines d’ateliers de sports et sciences seront disponibles début 2015. La plateforme s’enrichira progressivement de nouvelles thématiques.

Venez découvrir ce contenu de 15h à 15h50 à l’atelier B4 animé par Jean-denis Poignet.

Un des axes de cette réflexion l’a conduit à promouvoir l’utilisation d’un outil que les élèves possèdent largement et qu’ils ont l’habitude d’utiliser : le smartphone. Il animera un atelier sur ce qu’il appelle la « pédagogie des mousquetaires » (que chacun travaille pour tous et tous pour chacun) et comment utiliser intelligemment les téléphones intelligents pour mener une telle pédagogie.

Le 28 janvier, il animera l’atelier B3 : « Personnaliser les apprentissages grâce au BYOD »

Franck Tanguy anime depuis 2 ans un séminaire « Concevoir des espaces pour faire apprendre » où étudiants et formateurs réfléchissent à la configuration spatiale optimale de la salle de classe pour faire apprendre les élèves. Mais la question de l’espace peut aussi être abordée en s’interrogeant sur l’espace disponible dans la tête des élèves, sur la mémoire de travail… Ce qui amène aussi à s’interroger sur ce que le numérique peut apporter à ces problématiques.

Voici une courte présentation audio de ce séminaire.

A Eidos64, il animera l’atelier C16 : « Concevoir des espaces pour faire apprendre tous les élèves ». Deux étudiantes de l’ESPE, Julie Beck Ceccaldi et Justine Sarrazin, complèteront cette présentation en témoignant de leurs recherches personnelles : « L’alphabétisation numérique » et « Le numérique et l’apprentissage du geste graphique ».

Le terme MOOC est apparu en 2008 pour caractériser l’émergence d’un nouveau type de cours en ligne.

Il comporte 4 critères essentiels :

Massif : le cours peut accueillir un nombre, en principe, illimité de participants.
Open : le cours est ouvert à tous, sans distinction de cursus, de niveau d’études ou d’autres critères.
Online : l’ensemble du cours peut être suivi en ligne : leçons, activités, devoirs…
Course : il s’agit d’un cours avec des objectifs pédagogiques et différents parcours possibles, et non simplement de ressources diffusées en ligne.

L’initiative TIC Mooc

La deuxième édition du  TIC Mooc a débuté en septembre 2014. En 12 semaines, ce Mooc vise à aider les enseignants à intégrer les outils numériques dans leur enseignement. Sa particularité est d’être lancé et réalisé par des enseignants français et québécois, du secondaire et du primaire. Le projet compte déjà près de 2000 enseignants.

Laurence COUTELAS (Professeur d’Anglais et ambassadrice E-Twinning) et Héloïse Vian (Professeure d’espagnol ) vous présenteront ce projet et répondront à vos questions lors de l’atelier A4 à 14h.